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Nationale

Baccalauréat - Une 2ème session avant la fin du mois

07/10/2019 04:02 © Moov

En réaction aux incidents qui ont perturbé les épreuves du Bac, le président de la République annonce une 2ème session.


Repêchage. Andry Rajoelina, président de la République, parle de l’organisation d’une 2ème session des épreuves du baccalauréat. Une mesure étatique en réponse aux perturbations causées, notamment, par des fuites de sujets.

L’annonce a été faite par le chef de l’État durant une émission spéciale, hier. Diffusée simultanément sur la chaîne publique et deux autres stations privées, le « teasing », du rendez-vous indiquait que le locataire d’Iavoloha y ferait un bilan de ses huit premiers mois de mandat et y aborderait les sujets brulants de l’actualité. Les événements qui ont chamboulé le déroulement des épreuves du baccalauréat sont, justement, l’un des événements majeurs de ces derniers jours.

« Nous allons exceptionnellement organiser une 2e session pour ceux qui n’auront pas réussi leurs examens », déclare alors Andry Rajoelina. Rappelant qu’une 2ème session du Baccalauréat existait depuis 1993, le président de la République écarte, de manière catégorique, l’annulation des examens. Les incidents qui ont perturbé l’édition 2019 du Bac pourraient alors, faire des heureux dans les rangs de ceux qui échoueront. Ils auront l’opportunité de se rattraper durant une session de repêchage.

Les conditions d’accès à cette 2ème session du baccalauréat semblent, toutefois, encore à définir. À entendre les explications du président de la République, les repêchages pourraient se faire de manière partielle. C’est-à-dire seules les matières qui ont connu des problèmes suite aux fuites feraient l’objet de session de repêchage. L’autre option avancée par le chef de l’État  est de définir une moyenne minimale pour l’accès à la 2ème session. « La moyenne de 9/20 », a été prise comme exemple.

En attendant plus de précision sur les conditions d’accès aux sessions de repêchages, Lalatiana Rakoton­drazafy Andriatongarivo, ministre de la Communi­cation a relayé sur son compte Facebook, une information qui émanerait du ministère de l’Enseignement supérieur. La porte-parole du gouvernement rapporte que la 2ème session des épreuves du baccalauréat « sera organisée du 23 au 26 octobre ».

Dans cette optique, la publication de la ministre Rakotondrazafy Andria­tongarivo annonce les résultats de « la session normale », du Bac pour ce 19 octobre. « La ministère s’engage à prendre toutes les mesures nécessaires et fera tout pour assurer la sécurisation de la tenue de cette 2ème session exceptionnelle. Aucun débordement ne sera toléré », rapporte la publication de la porte-parole du gouvernement. Seulement, durant l’émission spéciale d’hier, le président Rajoelina a soulevé l’hypothèse d’une « fuite délibérée », dans un objectif de déstabilisation.

Il a évoqué « l’obédience politique d’opposition », des suspects. Dans sa réaction, le chef de l’État  a, également, souligné une éventuelle « négligence », dans l’organisation du Bac. Il a, notamment, relevé le retard pris dans l’impression des sujets de garde qui ont fait que les débuts de certaines épreuves, dans certains centres, ont connu un décalage de plusieurs heures. Un exemple où les sujets de garde sortis n’étaient pas ceux de la matière concernée par les fuites a, aussi, été évoqué par le locataire d’Iavoloha.

« Je ne saurais tolérer que les problèmes entre les responsables impactent sur l’avenir de nos descendants », a-t-il évoqué en indiquant un probable lien entre les incidents durant les épreuves du baccalauréat et la conjoncture houleuse au sein de l’enseignement, notamment, de l’enseignement supérieur. Dans l’immédiat, le challenge pour le ministère de l’Enseignement supérieur sera de colmater les brèches en interne et externe, car autant pour les élèves, la 2ème session du baccalauréat pourrait servir de repêchage pour certains responsables.

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