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Ankarafantsika - Des solutions envisagées contre le défrichement

30/07/2019 05:06 © Moov

Des pistes de solutions ont été adoptées par rapport au défrichement d’une forêt de 67ha à Ankara­fantsika. Dorénavant, des points de contrôle ont été instaurés dans quelques entrées et sorties du parc où les infractions ont été les plus constatées. « Deux communes sont concernées par ces contrôles en l’occurrence la commune de Marosakoa et celle d’Andranofasika. Tout cela s’annonce comme un moyen de renforcement de la sécurité dans le parc, notamment dans les points où les présumés auteurs de défrichement entrent clandestinement », a annoncé Jaotera, Directeur du Parc National d’Ankara­fantsika.
Depuis que la sonnette d’alarme a été tirée en 2017 et que plusieurs descentes ont été effectuées au début de cette année, plusieurs familles aux environs du parc ont été relogées selon encore le directeur du Parc. De plus, suite aux contrôles, plusieurs personnes ont été appréhendées pour avoir effectué des activités illicites dans le parc, entre autres, le Tavy, la plantation de maïs ou du « ojy » favorable dans cette partie.
« Environ une cinquantaine de personnes ont été arrêtés dont cinq font partie principalement des auteurs arrêtés lors d’une descente pour défrichement et activités relatives au bois de chauffe », souligne Ihando Andrianjafy, Directeur interrégional de l’environnement et du développement durable dans Boeny et Bestiboka. En outre, à Andranomiditra, deux personnes écopent trois ans de prison pour les mêmes chefsd’inculpation
<strong>Manque de moyens</strong>
Des efforts ont été fournis pour pallier ce problème de défrichement. Selon les responsables, la tâche s’annonce difficile, du fait que le défrichement relève de
plusieurs entités et que la coordination des travaux conjuguée avec le manque de moyens reste un blocage. « Nous nous heurtons toujours à des difficultés, notamment, par rapport aux cultures illicites implantées dans le parc. En effet, plus d’une trentaine de personnes pénètrent dans le parc au milieu de la nuit apportant avec eux des lampes frontales. Le problème réside sur le fait que c’est seulement en plein jour que les cultures ont été détectées. Nous manquons d’effectif par rapport à l’étendue du parc », avoue le Directeur du Parc national d’Ankara­fantsika. Ceci étant, des brigades mixtes effectuent fréquemment des descentes pour renforcer le rôle des agents du parc, en matière de patrouille.

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