Andry Rajoelina : Pas de démission, malgré les menaces de mort

La présidence de la République a partagé ses inquiétudes, face au danger imminent qui concerne le président Andry Rajoelina : ce dernier a reçu des menaces de mort. Sans oublier la venue d'une troupe de militaires qui ont essayé de prendre le contrôle de la chaîne nationale. Ces deux grandes raisons entraînaient des sérieux retards sur la diffusion de l'allocution d'Andry Rajoelina : 3 rendez-vous reportés pour confirmer de nouveau qu'il ne lâche rien ...

Une trentaine de minutes de partage

Depuis le début des manifestations politiques à Madagascar, les discours présidentiels deviennent de plus en plus fréquents. Alors que l'audience avait l'habitude d'entendre les mots du président pendant une quinzaine de minutes en moyenne, le "partage" était plus long hier, 13 octobre : une vidéo de plus de 26 minutes. Et ce, uniquement sur les réseaux sociaux, non sur la TVM ou la RNM.
Globalement, Andry Rajoelina poursuit son combat : la démission n'est pas encore dans son programme. Et ce, malgré le fait que les manifestants ont déjà investi la place du 13 mai. Dans son allocution, le président affirme que libérer la parole était "volontaire", afin que chacun puisse s'exprimer, mais en arrêtant la perturbation de l'ordre public et la destruction des biens publics. "Il faut respecter le choix de chacun. Il existe un grand nombre de personnes, plus nombreuses que les manifestants, qui souhaitent poursuivre tranquillement leur rythme au quotidien", a-t-il ajouté.

Une longue route pour la sortie de crise

Andry Rajoelina refuse de "laisser tomber Madagascar". Malgré les revendications pour sa démission ainsi les différentes décisions et pas mal de mouvements au sein de l'armée, il décide de poursuivre son chemin pour aboutir à la sortie de crise. Les dialogues et la concertation nationale restent au rendez-vous.
Selon Andry Rajoelina, le respect de la constitution s'avère le meilleur choix, afin d'éviter de perdre une centaine d'aides internationales.