CCIA Antananarivo : Une première année de mandat marquée par les blocages administratifs
La Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo a révélé ce 2 décembre, sa vision et ses ambitions pour 2025-2030. Les membres du bureau ont présenté le bilan de sa première année de mandat et alerté sur les lourdeurs administratives. Ces derniers freinent ses actions de soutien et de modernisation au profit des entreprises malgaches.
Une ambition claire, mais ralentie
Depuis décembre 2024, la CCIA avance avec une vision structurée : moderniser ses services et accompagner les entreprises vers plus de compétitivité. Quatre secteurs prioritaires ont été identifiés, notamment les huiles essentielles, le cacao et dérivés, les services numériques et le textile. Tout cela afin de créer de la valeur et de nouvelles opportunités.
En 2025, la CCIA a multiplié les actions : conférences sectorielles, formations techniques, plateformes professionnelles, outils de financement et d’exportation. Les acteurs économiques répondent présent, tout comme les groupements professionnels partenaires. Mais un frein majeur ralentit l’ensemble : les procédures administratives. Les formations, pourtant essentielles pour renforcer les compétences locales, subissent des délais d’approbation qui compromettent leur planification et leur efficacité.
L’appel de la CCIA pour libérer l’action
Face à ces difficultés, le Président Gil Razafintsalama résume la situation avec une formule simple : « Nous savons faire, mais il faut nous laisser faire. » Derrière ces mots, un constat partagé par les entreprises : les projets avancent, mais trop lentement. Les initiatives de normalisation et les dispositifs de soutien restent en attente de validations, alors que les bénéficiaires sont prêts.
Pour 2026, la CCIA veut accélérer. Plusieurs chantiers sont déjà lancés : digitalisation du certificat d’origine, service d’appui à l’exportation, transformation de Bazar Mada en véritable place de marché, projet TRISEG avec TFO Canada, et création d’un Centre de Statistiques du numérique et du e-commerce avec le GOTICOM. Ces projets répondent aux besoins réels des entreprises malgaches.
La CCIA confirme son engagement : rester aux côtés des opérateurs et renforcer leur compétitivité sur les marchés nationaux, régionaux et internationaux. Reste désormais à lever les blocages administratifs pour convertir ces intentions en résultats tangibles.



